Un Marius pour « Aline » : rencontre avec les lauréates de la meilleure version audiodécrite
En février dernier, lors d’une cérémonie qui s’est tenue au CNC, Raphaëlle Valenti, autrice, et Delphine Harmel, collaboratrice aveugle à l’écriture de version audiodécrite, ont reçu le Marius de l’audiodescription, un prix qui récompense leur travail sur le film « Aline » de Valérie Lemercier. Cette version adaptée a été réalisée pour TITRAFILM.
Retour d’image les a rencontrées, pour une discussion autour de leur métier, des questions de cinéma qu’il pose, et du besoin de reconnaissance de leurs professions.
Comment avez-vous été sollicitées pour la réalisation de la VAD (version audiodécrite) d’« Aline » ?
Raphaëlle Valenti : C’est Catherine Béranger de chez TITRAFILM qui a fait appel à moi, parce qu’elle sait que j’aime ce genre de film, c’est-à-dire les comédies. Et j’ai sauté sur l’occasion car j’aime beaucoup Valérie Lemercier.
Delphine Harmel : De mon côté, j’ai été contactée directement par le laboratoire qui m’a donné un créneau horaire pour la relecture.
Quels ont été vos premiers ressentis, les premières questions qui se sont posées à la découverte du film ?
Raphaëlle Valenti : En tant que spectatrice, j’ai adoré ! Mais alors en tant qu’auteure, je me suis dit que ça n’allait pas être simple du tout. Dès le début du film, il y a une chanson sur le générique. Et il est évident que je ne peux pas parler par-dessus. S’il s’agissait de fredonnements, j’aurais pu, mais ici le chanteur exprime des choses importantes. Donc j’ai été obligée de glisser mes mots entre les couplets. C’est toute la difficulté : faire entrer une information de manière subtile, sans que ça aille trop vite, et sans marcher sur la bande-son. Les génériques sont souvent compliqués. Lorsque j’ai commencé, c’était ma hantise. Ensuite, il y a cette femme en blanc sur un lit immaculé, vue du plafond. Je voulais que le public sache qu’elle était vue d’en haut, sans employer des termes techniques. Puis, nous passons de cette scène que l’on suppose être le présent, vers le passé, avec la chanson en même temps. Les changements de temporalité ont été compliqués.
Delphine Harmel : Pour ce film, je me suis dit que ça chantait beaucoup ! Que la Chanson avait une place prépondérante, et qu’il allait être important de la préserver.
Quelle a été votre méthode de travail à réception du film ?
Raphaëlle Valenti : Quand je travaille sur un film, je commence par le regarder en entier. Mon cerveau m’envoie des phrases toutes faites. Souvent, l’image que je vois est associée à des mots, spontanément. Je prends des notes, et ensuite, je fabrique les phrases. Ma technique, c’est de démarrer toujours du début, puis de descendre petit à petit. Il y a des auteurs qui laissent des passages de côté, vont sur une autre scène pour ensuite revenir. Ce n’est pas mon cas, je ne passe pas à la scène suivante si je ne suis pas sûre à 98% de ma phrase.
Vous avez donc une approche chronologique ?
Raphaëlle Valenti : Complètement. Lorsque je forme des gens, c’est la méthode que je transmets. Pour moi c’est important de ne pas sauter un passage, et de descendre chronologiquement. J’ai besoin d’être dans la continuité. Même s’il peut arriver que l’on remonte pour changer un mot, parce qu’on est passé à côté d’un élément important.
Delphine Harmel : Pour « Aline », je n’avais que le titre du film. Je découvre donc la bande-son au moment de la relecture. Ce n’est pas forcément très facile, car il faut être plus alerte, plus réactive. Quand cela est possible, j’aime écouter la bande-son au préalable pour m’imprégner du film. Je trouve que cela permet déjà d’identifier les passages qui vont être plus complexes, de détecter les moments où il sera inutile de dire avec des mots ce que la bande-son dit très bien avec des sons. Par exemple : quand on est dans une voiture ou dans un restaurant, il y a des bruits caractéristiques qui donnent déjà une information de lieu. Les oreilles aguerries d’une personne déficiente visuelle sont tout à fait à même d’identifier l’espace dans lequel on se trouve grâce à l’univers sonore qui a été créé et travaillé par les équipes son. Et même si cela peut paraître paradoxal, le fait de ne pas avoir ces indications superflues dans l’audiodescription offre au spectateur un certain confort pour s’installer dans la scène.
Si je découvre la bande-son le jour de la relecture, il m’est plus difficile d’intervenir à tous les niveaux. Je vais devoir faire des choix par rapport à ce qui est le plus important. Dans cette situation de travail, bien sûr on y va chronologiquement, et on déroule le film dans les conditions d’une projection à laquelle assisterait un spectateur aveugle. Mais dans bien des cas, je me rends compte que je mets des choses de côté. Il y a des choses faciles à reprendre sur le moment, et puis des choses plus subtiles sur lesquelles il faut revenir. On pointe ce qui ne va pas, mais on est aussi force de proposition pour le rectifier. Et parfois, je n’ai pas la solution sur le moment. La solution apparaît souvent à la lumière de la totalité du film. On a alors besoin d’aller jusqu’au bout du film, puis de revenir sur des passages.
« Aline » est une comédie. Certains genres cinématographiques représentent-ils un défi particulier ?
Raphaëlle Valenti : Les comédies peuvent paraitre simples, mais en fait non. Il y a souvent énormément de paroles en même temps que des actions. Si quelqu’un tire la langue, fait un bras d’honneur ou je ne sais quoi, et qu’il y a des paroles en même temps, et qu’en plus de ça l’action est très importante, cela représente un véritable défi. Dans ces cas-là, on a plusieurs solutions : soit on dit les choses avant, mais ce n’est pas terrible ; soit on les dit pendant, dans un moment très court, avec le risque de brouiller l’écoute ; soit on le dit après. Ou on ne le dit pas du tout, parce qu’on ne peut pas ! Ça m’est arrivé une fois. Il n’y avait absolument aucun moyen de placer un mot, car il y avait beaucoup d’action, de paroles, et que l’on passait très vite d’une scène à l’autre. Pour « Aline », Valérie Lemercier étant une excellente comédienne, il y a déjà beaucoup de choses qui passent par sa voix. On sait que c’est une comédienne comique, on sait que le film est comique. Elle a aussi une voix particulière. On entend la mimique à travers sa voix, elle se suffit à elle-même. Là où on a eu plus de difficulté, et où la collaboration avec Delphine a été importante, c’est avec le fait que le visage d’Aline était son visage d’adulte dès l’enfance. Dès qu’elle a trois ans, c’est le visage de Valérie Lemercier adulte. Et au moment où on le découvre, c’est une scène qui va très vite. J’ai peu de temps. On en a beaucoup discuté avec Delphine, et on a fini par dire que : « La petite Aline a les yeux rieurs de Valérie Lemercier », pour que le spectateur comprenne le procédé sans décrocher de l’univers du film.
L’autre style qui est compliqué ce sont les dessins-animés. Je me souviens de « Mandibule 2 » où il n’y a que de la musique et des onomatopées. Les personnages sont des insectes. Le travail sur la bande-son est ici capital, parce qu’un « Hiiiii » peut être aussi bien de la douleur que du contentement. Il faut qu’on le précise. Enfin, il y a les films d’action, pour lesquels il faut à mes yeux faire preuve d’humilité. Je suis un guide avec mes mots, mais je ne veux pas encombrer la bande-son. Si un coup de poing est important parce qu’il entraine la chute d’un des personnages principaux, je le précise. Mais je ne vais pas décrire les moindres coups. Pour moi ce serait gâcher le film, la compréhension et le plaisir du spectateur. Je suis partisane du simple et court pour les scènes d’action.
Delphine Harmel : Chaque film en lui-même est un défi. Et c’est un défi constamment renouvelé, quel que soit le genre. Je ferais donc plutôt une distinction en termes de format et non de genre. Je trouve les courts-métrages particulièrement difficiles. Le temps de relecture et de travail est démultiplié. Il faut être encore plus concis. On n’a pas le droit à l’erreur.
Visuellement, l’évolution du personnage d’Aline dans son rapport au corps me semble un point intéressant du film. Dans quelle mesure analysez-vous une œuvre pour transmettre un thème comme celui-ci ?
Raphaëlle Valenti : Je n’analyse rien du tout, parce que ce n’est pas à moi de le faire. Je peux avoir une analyse en tant que spectatrice, mais pas en tant qu’auteure. En revanche, je suis l’idée de la réalisatrice, et dès que j’ai des images de l’évolution physique du personnage, je dois le dire absolument. Par exemple, dans une scène, on voit Aline avec une dentition chaotique. Puis on la voit plus tard avec ses dents blanches étincelantes. Je vais l’indiquer. Et même son aisance sur scène, son assurance, je vais la décrire en indiquant qu’elle évolue sur scène avec grâce. Donc oui, le choix des mots va avoir une importance dans l’analyse de l’évolution du personnage par le spectateur.
Dans « Aline », il y a des choses qu’on ne doit pas rater. Par exemple, les scènes qui dévoilent petit à petit l’amour qu’elle éprouve pour Guy-Claude. Il y a ce rituel qu’ils ont entre eux, des indices de leur complicité qui sont disséminés, la photo cachée dans le lit, lorsqu’elle regarde le moniteur et qu’elle sent son parfum… Ce sont des étapes de plus dans leur relation. Il faut que je le dise.
Je ne parlerais donc pas d’analyse, mais plutôt de compréhension de l’intention de la réalisatrice. Et c’est pourquoi parfois, il serait bien que nous ayons la réalisatrice à nos côtés. Il peut y avoir des expressions de visage ou des actions qui ne sont pas claires, qui peuvent être interprétées de différentes manières. Il peut aussi nous arriver de travailler sur des copies de film sur lesquelles on ne voit rien. Dans de tels cas, soit j’ai la chance d’accéder au script ou à une personne de la production, soit je ne dis rien. Mais, je pense aussi qu’à certains moments, la bande-son, et parfois même le silence, en disent beaucoup plus que n’importe quelle audiodescription.
Delphine Harmel : La VAD doit transmettre les éléments qui vont permettre de susciter des images. Plutôt que de dire le lieu dans lequel on se trouve, il est important d’aller chercher les détails, d’identifier les particularités de ce lieu. Il serait bien de laisser du temps entre des plages de travail, pour une prise de recul sur le film. Lorsque le travail se fait dans un cadre tel que celui du laboratoire, où nous disposons de 4 heures, avec trois personnes, il y a une forme de pression. Nous sommes particulièrement limités dans le temps, et nous avons moins de marge de manœuvre pour des questions qui relèveraient de l’analyse du film, voire de son esthétique.
Avez-vous eu des retours de la part de la réalisatrice ou de la production ?
Raphaëlle Valenti : Je n’ai pas eu de retour de Valérie Lemercier. Je ne sais pas si elle a écouté l’audiodescription. J’ai enregistré mon texte, qui a dû être soumis à la production du film, et qui a dû être validé, mais je n’ai pas eu d’échanges avec eux. Chez TITRA, quand on nous confie un film, on a une date de relecture ; une étape qui réunit un collaborateur aveugle, une personne de chez TITRA, et parfois le réalisateur. Mais pour le réalisateur, ça ne m’est arrivé qu’une seule fois.
Delphine Harmel : Je voudrais mettre en lumière le travail de cette troisième personne de chez TITRA, qui n’est pas juste une technicienne. C’est une personne qui parfois écrit elle-même des VAD, qui a un rôle technique évident – dans la mesure où elle manie la bande-son pour faciliter les retours en arrière et éventuellement faire les modifications sur le texte -, mais qui est aussi une deuxième paire d’yeux dans la pièce. Il n’est pas rare que cette personne soit à même de détecter des manques, ou qu’elle émette une question par rapport à un élément que l’auteur aurait laissé passer, et que moi-même je ne peux pas détecter à partir de la seule bande-son.
Quels sont les apports essentiels de la collaboration autrice-collaboratrice ?
Raphaëlle Valenti : C’est essentiel parce que c’est une relecture, une réécriture de certains passages, un travail sur le choix des mots, et le choix du moment où l’on place l’audiodescription. C’est une collaboration complète ! Quand je lis mon texte avec le collaborateur, je lui fais part des passages sur lesquels j’ai des doutes. Si ça ne fonctionne pas, je lui décris l’image en temps réel, et nous retravaillons ensemble l’écriture de ces passages. Comme en sculpture, on va enlever les aspérités, voir ce qui manque, ce qu’on ne comprend pas.
Delphine Harmel : De manière générale, j’ajouterai que cette collaboration permet d’ajuster le vocabulaire, qu’il soit le plus précis possible et qu’il permette de susciter une image. Idéalement, je voudrais même avoir la possibilité de faire une relecture juste avant l’enregistrement, avec la voix de l’auteur, de façon à repasser derrière les choses que j’aurais pu laisser.
Le rôle de collaborateur à l’écriture de VAD vous semble-t-il mieux reconnu à présent ?
Raphaëlle Valenti : Non. Il y a de nombreux laboratoires qui nous donnent du travail à faire sans relecture. Je trouve que ce n’est pas encore reconnu, sauf pour des laboratoires comme TITRA où les relectures sont systématiques. Pour d’autres, ça ne l’est pas. Alors que tous, en tant qu’auteurs, nous tenons à ce qu’il y ait une relecture. Quand j’ai une relecture, c’est comme si mon texte était validé. Je sais qu’il n’y aura pas d’erreurs majeurs.
Delphine Harmel : TITRA ne le fait pas systématiquement dans la mesure où ce n’est pas le laboratoire mais le client qui décide s’il y a le budget pour une relecture. Malgré sa volonté, le laboratoire ne peut donc pas toujours l’imposer.
Raphaëlle Valenti : Je crois que les associations, les auteurs, collaborateurs, les personnes déficientes visuelles, les diffuseurs, devraient se regrouper pour faire enfin un peu de lumière sur cette profession. Car on a l’impression que ce n’est même plus la cinquième roue du carrosse, mais une roue qui a été posée dans un coin, et qui attend le carrosse ! Je trouve qu’il y a de plus en plus d’audiodescription. Sur Arte par exemple. Ça monte, et nous avons beaucoup de travail. Ce qui est très bien. Mais donnez-nous les moyens de travailler ! Sans quoi cela risque de jouer sur la qualité.
Delphine Harmel : Il est bien de voir que sur les précédentes éditions du Marius, deux des films qui ont été récompensés avaient fait l’objet d’une relecture. Je pense que les choses sont en train d’évoluer, lentement mais sûrement. Il faut continuer à faire savoir que ce travail est indispensable. Et qu’il doit être fait par des professionnels. Le CNC soutient la réalisation des VAD en fixant des obligations pour les films français ayant leur agrément, mais il faut à présent faire en sorte que ce travail se fasse dans de bonnes conditions.
L’enregistrement de la voix et le mixage sont aussi des étapes cruciales dans la réalisation d’une VAD. Raphaëlle, quelle est votre approche en tant qu’interprète ?
Raphaëlle Valenti : Mon premier métier c’est comédienne. Donc j’ai l’habitude d’adapter mon ton au film. J’essaye d’être discrète, assez droite, mais pas trop non plus. Je n’ai pas envie d’être un robot. Cela va dépendre du film, mais en tout cas j’essaye de mettre un peu de jeu et d’empathie. Surtout pour les dessins-animées. Si j’ai une musique, je m’adapte immédiatement au rythme. La musique m’aide énormément à poser ma voix, et à choisir la manière dont je vais parler.
Delphine Harmel : Je regrette que l’ingénieur du son (Guillaume Bessonat) n’ait pas pu participer à l’entretien pour apporter un témoignage sur son travail qui est crucial. J’aimerais bien que le collaborateur aveugle puisse assister aussi à l’enregistrement, et apporter son regard dans la direction artistique. Le fait que les ingénieurs du son s’impliquent dans l’audiodescription est important dans la reconnaissance de ce travail. Il montre que c’est toute une chaîne de professionnels qui est à l’œuvre, et pas seulement un auteur.
Le Marius vous a été décerné cette année pour la deuxième fois (Raphaëlle Valenti avait été récompensée pour la VAD de « J’accuse » en 2020, Delphine Harmel pour « Été 85 » en 2021 avec la Compagnie Véhicule). Que vous apporte cette récompense ?
Raphaëlle Valenti : Ça m’apporte une immense joie, parce que je mets beaucoup de cœur et de temps dans ce travail. A chaque mot que j’écris, je pense à mon spectateur. Donc le Marius, quand on me le remet pour la deuxième fois, c’est une nouvelle validation et reconnaissance de mon travail. Les gens me remercient de les avoir aidés à bien comprendre le film. Ils ont pu rire, pleurer, suivre l’histoire… Et puis aujourd’hui ce double Marius me permet d’avoir une sorte de légitimité, une assise, puisque je suis depuis quelques semaines l’une des porte-paroles de notre profession pour faire avancer les choses. Parce que cela devient insupportable de voir notre travail revendu, diffusé à droite à gauche – des films avec notre texte et notre voix -, sans que l’on ne soit rémunérés ni informés. Sans parler des problèmes de référencement. Il n’y a pas de communication ! S’il y avait un répertoire des VAD, ce problème ne se poserait pas.
Donc d’un côté j’ai la reconnaissance avec un Marius, et puis de l’autre, je suis complétement inexistante. Et quand je dis « Je » c’est aussi « Nous, les auteurs ». D’où mon envie de fédérer. Je trouve que ce serait la moindre des choses que la SACD ou la SACEM nous prenne sous leurs ailes et nous considère comme des auteurs à cent pour cent. On essaye de rassembler tous les acteurs, que ce soient les auteurs (nous sommes une trentaine actuellement à nous être réunis), les diffuseurs, les syndicats, le ministère de la Culture… Des réunions sont prévues prochainement. Et une fois que les choses seront actées pour les auteurs, nous pourrons aussi les décliner pour les collaborateurs. Je suis optimiste, mais j’aimerais que les choses s’accélèrent.
Delphine Harmel : Je suis contente que les films récompensés par le Marius soient des films qui aient fait l’objet d’une collaboration, pour justement faire avancer l’idée que la VAD ne peut pas se passer de cette étape fondamentale. Après, c’est un prix du public, et peut-être que le film en tant que tel y est aussi pour quelque chose. Son sujet, le fait que ce soit un conte, une belle histoire, tout ça a peut-être contribué aussi, en comparaison avec d’autres films, comme « BAC Nord » par exemple, qui abordaient des sujets bien plus durs. Je garde présent à l’esprit que le Marius récompense un film qui est arrivé là parce qu’il se trouve dans la catégorie « meilleur film » des César. Mais il se trouve qu’il a fait l’objet d’une collaboration, et c’est une très bonne chose ! Pour avancer dans cette même voie, je pense que s’il était fait mention, sur le boîtier des DVD ou sur les programmes de cinéma, du nom des personnes qui ont œuvré pour la version audiodécrite d’un film, cela mettrait en lumière ces professions du cinéma encore méconnues.