L’inclusion dans l’éducation à l’image et au son
Le 23 septembre, Retour d’image intervenait dans le cadre du Séminaire « Inclusion et Handicap », organisé par Passeurs d’images. La journée s’adressait à son réseau de professionnels qui œuvrent au sein des dispositifs École et cinéma, Collège au cinéma et Passeurs d’images (hors temps scolaire).
Lors d’une table ronde qui réunissait le CNC, l’ADRC, Ciné-ma différence et notre association, différents aspects de l’accessibilité du cinéma ont pu être présentés (l’accessibilité des œuvres et des salles, l’importance de la sensibilisation et de la médiation à travers des exemples d’activités de cinéma inclusives…).
Afin de mieux illustrer ces réflexions, dans un deuxième temps de la journée, notre intervenante Delphine Harmel a animé un atelier intitulé « L’abécédaire amoureux de l’audiodescription » :
A comme accessibilité ? Réponse fort logique puisque ce séminaire était consacré à l’inclusion en question… Ou bien A … comme atelier ? Évidemment, car ce moment de partage était annoncé pour clôturer cette première journée. Ou tout simplement A comme audiodescription ? Bien entendu, parce qu’il s’agissait de la thématique autour de laquelle nous avions rendez-vous !
Et peut-être aussi A comme acrobatique puisque telle était la forme de cet atelier dédié à l’audiodescription… mais surtout, A comme Amour du cinéma !
C’était en effet la teneur du propos présenté de manière originale par Delphine Harmel, professionnelle de la culture et collaboratrice aveugle à l’écriture d’audiodescriptions. En suivant le fil du hasard déroulé avec la complicité des participants, Delphine a jonglé avec les mots désignés par chacune des lettres de l’alphabet qui, ensemble, forment autant d’entrées pour mieux appréhender la richesse et les enjeux de l’audiodescription. Avec cet assemblage très personnel, à la fois précis et éclectique, se dessinent petit à petit, exemples à l’appui, des images plus nettes : celles de la subtilité que requiert la réalisation de la version audiodécrite d’un film, et celles de l’intérêt que revêt l’utilisation de l’audiodescription pour une transmission du cinéma inclusive avec des publics très variés.
