« Dernières nouvelles du cosmos » au Cinématographe de Nantes
La rétrospective des 20 ans de Retour d’image se poursuit, avec une nouvelle rencontre inclusive autour du film Dernières nouvelles du cosmos, réalisé par Julie Bertuccelli (documentaire, France, 2016, 1h24).
La séance aura lieu le lundi 16 décembre à 20h30 au cinéma le Cinématographe, à Nantes.
Synopsis : À bientôt 30 ans, Hélène a toujours l’air d’une adolescente. Elle est l’auteure de textes puissants et physiques, à l’humour corrosif. Elle fait partie comme elle dit d’un « lot mal calibré, ne rentrant nulle part ». Visionnaire, sa poésie télépathe pense loin et profond, elle nous parle de son monde et du nôtre. Elle accompagne un metteur en scène qui adapte son œuvre, dialogue avec un mathématicien…
Après la projection : Rencontre avec la réalisatrice Julie Bertuccelli. L’échange sera animé par Stéphane Rastello, programmateur dans le cadre de festivals de films documentaires et membre du comité de visionnage de Retour d’image.
Accessibilité :
► Film présenté en version française sous-titrée (VFST)
► Possibilité de le découvrir en audiodescription avec les casques prêtés par le cinéma
► Échanges traduits en langue des signes par des interprètes, et transcrits en direct par vélotypie
► Plusieurs marches (4 marches à l’accueil, 6 marches pour l’accès à la salle) rendent l’accès difficile voire impossible aux personnes à mobilité réduite.
Informations pratiques:
Tarif : Entre 3 et 6 euros.
Lieu de la séance : Le Cinématographe, 12bis Rue des Carmélites, Nantes.
Pour contacter le cinéma : 02 40 47 94 80 – info@lecinematographe.com
Cette séance est organisée avec les soutiens de la Matmut pour les arts et de l’UNADEV.
Ci-dessous les avis de notre comité de visionnage sur Dernières nouvelles du cosmos, lorsque le film avait été présenté, en 2016 :
« Un très beau film, au sujet vraiment incroyable. Le film observe sans chercher à avoir des explications. Il est d’autant plus beau qu’il reste très mystérieux. Beaucoup de choses nous restent inaccessibles ou incompréhensibles, y compris l’héroïne elle-même, Babouillec ». (Anna Marmiesse)
« Pour moi, c’est un film sur la poésie : la poésie des mots, à laquelle rend hommage le procédé qui consiste à faire apparaître les caractères d’alphabet en surimpression de l’image et à les fixer quelques secondes sous nos yeux, paroles suspendues et silencieuses de Babouillec ; la poésie d’une personne si singulière ; la poésie des relations entre Babouillec et sa mère qui nous donne avec générosité et pudeur accès à l’histoire et au fonctionnement de sa fille et avec le metteur en scène qui accompagne avec attention dans son cheminement ; la poésie qui se faufile depuis les carnets de textes de Babouillec jusqu’à la pièce de théâtre qui en est l’adaptation – créations dans la création cinématographique de ce documentaire. » (Soline Vennetier)