Mois extra-ordinaire 2011

LE GESTE CRÉATIF – cycle de films et rencontres

Quatre programmes présentés
 dans le cadre du Mois Extra-Ordinaire par Retour d’image, avec le soutien de la ville de Paris et des Mairies du 18ème, du 19ème, du 11ème et du 14ème arrondissement.

 

>> Carte blanche à Mirco Mencacci, sound designer.

dans le cadre de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, en partenariat avec Diversimages, l’Association Valentin Haüy et le GIAA.

Mirco MENCACCI est l’inventeur du « son sphérique », utilisé pour la première fois dans un film de Michelangelo Antonioni et exploité depuis, par d’autres ingénieurs du son. Sa perception et l’apport qu’il fait au monde cinéma sont intrinsèquement liés au fait qu’il a perdu la vue lorsqu’il était enfant. Il a travaillé notamment aux côtés de Nanni Moretti (Le caïman), de Fernan Ozpetek et de Marco Tullio Giordano (Nos meilleures années).

  • Lundi 14 novembre 2011 au Pathé Wepler

140 bd de Clichy – 75018 PARIS / Métro : Place de Clichy

19h : Il Capo de Yuri Ancarani (documentaire, Italie, 2011, 15 min.)

Résumé : Monte Bettogli, Carrare : dans les carrières de marbre, les hommes et les machines creusent la montagne. Il Capo, le chef, dirige ses machines comme un chef d’orchestre.

Film sans parole audiodécrit. Séance en présence d’un interprète LSF,  suivi d’un échange avec Mirco Mencacci sur son parcours professionnel et son métier de sound designer.

ENTRÉE : 3 €

20h15 : Puccini et la jeune fille – INÉDIT

de P. Baroni et P. Benvenuti (long métrage de fiction, Italie, 2008, 1h25)

Photo du film Puccini.

© Adriana Chiesa Enteprises

 

Résumé : En 1908, dans sa villa de Torre del Lago, Giacomo Puccini compose « La fanciulla del West ». La beauté du paysage lacustre , la vie et les chants des pêcheurs locaux, l’inspirent, lorsqu’un drame survient…

D’une grande beauté plastique et sonore, sans dialogues, ce film s’impose déjà comme un chef d’œuvre, tout en offrant au spectateur une expérience sensorielle rare et délicate.

Film musical en italien doublé et audiodécrit. Version originale avec ST ordinaires.

Suivi d’un échange modéré par Isabelle Marinone, sur la conception de la bande son du film.
ENTRÉE: 3 €

 

>> Des séances de cinéma inter-générationnelles (à partir de 9 ans)

 

  • Mercredi 16 novembre 2011 à 14h, au Centre d’animation Place des Fêtes

2/4 r rue des Lilas – 75019 PARIS / Métro : Place des fêtes

Rouge comme le ciel, de Cristiano Bortone (fiction, Italie, 2006, 1h36)
Une fiction librement adaptée de l’enfance de Mirco Mencacci, suivie d’un débat avec Judith Halimi et Nadia Meflah.

Version française sous-titrée sourds et malentendants. Audiodescription.
Casque d’amplification. Echange traduit en LSF.

ENTRÉE GRATUITE

  • Jeudi 17 novembre à 10h à la Maison des Métallos

94 rue Jean-Pierre Timbaud – 75011 PARIS / Métro : Couronnes. Bus : 96

Cette séance participative programmée pour les scolaires mais ouverte à tous, permettra de porter son attention sur la bande son d’un film et de découvrir pas à pas ce qu’est l’audiodescription, ce procédé d’adaptation qui rend accessible un film aux spectateurs non-voyants. Elle se déroulera en présence de pédagogues de cinéma autour de courts-métrages audiodécrits, lors d’ateliers, par des jeunes.

Films audiodécrits :

Les Escargots de Joseph de Sophie Roze (Animation, France, 2009, 12′)

Échange avec les jeunes audiodescripteurs de l’école Élémentaire de Nonneville 2 d’Aulnay-Sous-Bois, leur enseignante et les intervenantes artistiques Marie DIAGNE et Marie-Pierre WARNAULT.

+ film surprise en présence du réalisateur.

ENTRÉE GRATUITE

Les escargots de Joseph © JPL films

 

 

 

 

 

 

 

>> Le geste créatif : programme de courts-métrages, en présence de réalisateurs et artistes.

Cette séance de cinéma accessible à tous, de films emblématiques du « geste créatif » s’agissant de créations de plasticiens, sera modérée par Nadia MEFLAH, programmatrice et critique de cinéma en binôme avec Mathias-Henri GLENARD, intervenant sourd de l’association Bête à Bon Dieu Production (http://www.babdp.org/). L’échange qui suivra le film, en présence des artistes et des réalisateurs, abordera la question du « geste créatif » des personnes en situation de handicap et s’ouvrira en fin de soirée sur la question de l’Art Brut .

  • Vendredi 25 novembre à 20h, L’Entrepôt

7/9 rue Francis de Pressensé – 75014 PARIS / Métro : Pernety

Regardez moi, je vous regarde / Koji Inoue, photographe sourd de Brigitte Lemaine (documentaire, France, 1997) avec Levent Beskardes.
Résumé : À travers le récit en langue des signes d’un comédien sourd, nous découvrons la vie et l’œuvre du photographe japonais Koji Inoue. Né en 1918 à Fukuoka, dans une île au Sud-Ouest du Japon, Koji Inoue devient sourd à l’âge de trois ans suite à un accident. Très vite, la photo devient pour lui un moyen d’expression.

Suivi d’un échange avec la réalisatrice et le comédien L. Beskardes.

Rêve de Clown de Levent Beskardes (fiction, 2004, France, 5′)

Levent Beskardès est un artiste sourd accompli : comédien depuis plus de 30 ans, metteur en scène à l’International Visual Théâtre, auteur dramatique, poète, peintre et réalisateur. Il est aussi pédagogue et enseignant. Son rêve de clown est une invitation ludique, burlesque, sérieuse et fantasque.

Sacre photocinémathique de Evgen Bavcar
(documentaire expérimental, France, 2008)
Résumé : Le photographe non voyant Evgen Bavcar filme, avec un téléphone portable, une séance de travail en présence de son modèle.

Suivi d’un échange avec le réalisateur et artiste Evgen Bavcar.

Photo extraite du film d'Evgeb Bavcar.

Sacre photocinématique © Evgen Bavcar – 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diamants Bruts du Japon —Takashi Shuji de Philippe Lespinasse
(Documentaire, France/Japon, 2008, 17 min.)
Résumé : Takashi Shuji crée tout d’abord des masses au pastel et au fusain, essentiellement noires, qu’il « cerne » ensuite à l’aide de sa gomme. Il détoure ainsi l’objet dessiné en supprimant de la matière picturale. Ses compositions sont ainsi très contrastées, entre le noir des sujets, et l’arrière plan du support qui demeure vierge. Regardant attentivement son objet, mais sans chercher à le copier fidèlement, Shuji semble traduire le « sentiment» que lui inspire le motif. Son esprit est concentré sur l’élément qu’il dessine et il n’élabore aucun projet quant à la suite de sa composition. Manifestement, les objets qu’il emploie comme « modèles » ne sont pour lui qu’un moyen pour « déclencher » l’impulsion créatrice.

Films Sous-titrés pour malentendants et audiodécrits. Casques d’amplification. Traduction en LSF de l’échange.

ENTRÉE GRATUITE avec le soutien de la Mairie du 14eme arrondissement.

 

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